jeudi 25 décembre 2008

Le Symbole du jour: Noël

En pensant à tous ceux qui n'auront pas le courage d'aller au bout de ce post, je commence par vous souhaiter un très JOYEUX NOËL !


La fête de Noël (du latin “Natalis (dies)” qui signifie le jour natal) s'ancre dans des traditions millénaires d'expressions diverses qui sont toutes plus ou moins directement liées à un phénomène cosmique d'importance: le solstice d'hiver.

Cette période, qui correspond à la nuit la plus longue de l'année, marque le "point de retournement" de la durée du jour par rapport à la nuit.
Dans l'hémisphère nord, cette nuit particulière tombe le 20, le 21, le 22 ou le 23 décembre.

C'est à cause de l'inclinaison de l'axe de la terre que nous pouvons observer l'existence de différentes saisons.
En effet, en fonction de la position de la terre sur son orbite autour du soleil, chaque hemisphère reçoit plus ou moins de lumiere et de chaleur.



Nos lointains ancêtres cultivateurs étaient très enclins à lever le nez vers le ciel pour y faire des observations à visées météorologiques ou astronomiques (influence des cycles lunaires et des saisons sur la vie végétale et animale).

Ainsi, ils ne tardèrent pas à identifier ce point crucial de la course solaire où il atteint son point le plus bas sur l'horizon et où la nuit est la plus longue.

On comprends aisement comment le solstice d'hiver est devenu une fête majeure très tôt dans l'antiquité et chez de nombreux peuples.
Au Solstice d’hiver, la terre s’éveille et attend le printemps.
Cette fête de la lumière célèbre le renouveau, la croissance, le temps de la création.

Dans le Nord et l’Est de l’Europe en particulier, les rites teutons, germains et celtes, organisaient, dans la joie, des fêtes pour le soleil renaissant, pour le feu et la lumière nécessaires à la vie, symboles de chaleur et de prospérité.
A Rome aussi, du 19 au 26 décembre,ce sont les Saturnales qui étaient une période de réjouissance où 1′on s’offrait déjà des cadeaux et où on honorait des dieux.

En 1′an 708 de Rome (vers moins 50 av. JC), Jules César voulut modifier le calendrier lunaire du roi Numa pour le mettre en accord avec le cours du soleil.
Il créa le calendrier julien, base de notre calendrier actuel.
Le jour le plus court fut situé erronément le 25 décembre.

Le mithraïsme, d´origine persane, fut importé à Rome en 68 av.J-C, par des légionnaires.
Cette religion respectait les dimanches (sunday) comme jours sacrés et célébrait la naissance de Mithra, dieu du soleil, le 25 décembre (Mithra était un dieu de la lumière probablement d'origine indienne qui a donné naissance au Mithraisme.)

Cette religion était très répandue dans tout l'empire romain et de nombreux lieux de culte (des grottes essentiellement) sont disséminés un peu partout où ont séjourné les soldats romains (la grotte de la pyramide de falicon, sur les hauteurs de Nice, est probablement un ancien lieu de culte dédié à mithra).



A noter que la forme de pyramide tronquée rappele étrangement celle des buchers de la Saint jean....




Le culte de mithra faisait intervenir le sacrifice d'un taureau (vs agneau chez les chrétiens/juifs)à l'aide d'un coup de poignard sur le flanc (vs coup de lance sur le flanc de Jesus en croix) duquel sortaient (selon le mythe) du blé et du vin.
Un repas était pris en commun et les fidèles se partagaient du pain et du vin.

On voit vite comment des rapprochements théologiques et politiques (compétition entre les croyances chrétiennes et paiennes) ont pu conduire à réaliser des rapprochements entre le christianisme naissant et le mithraisme déjà très bien implanté dans tout l'empire romain.
Correspondant à la nuit la plus longue de l’année, le solstice d’hiver était un moment chargé d’une forte sacralité pour les anciennes sociétés européennes, et l’assimilation du Christ sauveur au Soleil victorieux des ténèbres devait fatalement rapprocher les deux traditions.

Concilier les deux croyances était surement aussi une manière habile de promouvoir le "Christ lumière du monde" des chrétiens (certains y verront plutot une préparation de l'esprit paien à la révélation chrétienne).

C'est ainsi que dès le 4e siècle, à Rome, le 25 décembre était fêté comme date de naissance de jésus.

La célébration de la renaissance annuelle de Mithra et la fête du Sol invictus intervenaient toutes deux le 25 décembre, et Macrobe nous rapporte que, ce jour-là, on sortait d’un sanctuaire une divinité solaire figurée comme un enfant nouveau-né.

Comme nous l'avons dit plus haut, une autre grande fête battait son plein à cette période dans l'empire romain: la fête des Saturnales.
A cette occasion, les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer).
Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.

Cette célébration servit peu à peu à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d’orgies.
Le poète gréco-romain Lucien, qui vécut au IIe siècle ap. J.C., décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d’ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, pour nommer des rois et donner des repas aux esclaves.
Comme pendant nos fêtes de Noël actuelles, on offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l’or étaient des cadeaux courants.
On décorait les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui.

Les autorités ecclésiastiques chrétiennes s’accommodèrent globalement de l’esprit des saturnales.
Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites.
En effet beaucoup d’éléments de la fête païenne s’adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx aux feuilles piquantes et la couronne d’épines du Christ (les petites baies rouges symbolisant alors les gouttes de sang).



Au moyen âge,les pièces de théâtre et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d’interdire formellement ces pratiques, l’Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Matthieu et de Luc.
Les crèches vivantes que nous connaissons aujourd’hui en sont vraisemblablement issues.



Un autre élément intéressant concernant l'origine des crèches et les représentations de la nativité de Jésus est le fait que la naissance a lieu la nuit (référence probable au solstice d'hivers et parfois une grotte est représentée, comme pour le culte de mithra), la paille symbolisant les récoltes de l'an passé (référence au blé et à l'agriculture).

Certaines de ces représentations théatrales à visée lithurgique mettaient en scène des récits dans lesquels figurait l'arbre de vie du paradis.
On utilisait alors des arbres à feuilles persistantes comme le sapin, lequel était décoré de fruits.
(Les Druides quant à eux avaient l’habitude de décorer les branches de chênes avec des pommes dorées pour les fêtes, et il est intéressant que Mithra est représenté comme naissant d'une pierre....au pied d'un arbre....)

L'arbre de Noël fait référence à divers symboles qui sont eux-mêmes interdépendants dans la théologie chrétienne (arbre du paradis, arbre de la croix de jésus, etc..)
Il est évident que l'arbre "toujours vert" puise son symbolisme dans des traditions bien plus anciennes encore.

Un sapin toujours vert témoigne de la persistance de la vie, tout comme le lierre et le houx, demeurés verts au cours de la saison froide, annonçaient le retour de Dionysos, dieu grec de la végétation toujours renaissante.

A un moment où d'ordinaire la nature est en repos avant de re-naître au printemps, l'arbre vert symbolise aussi une autre nature, la nature spirituelle constamment présente, au-delà du cycle des saisons ou des cycles de mort et de re-naissance des êtres dans différents états.

Pour faire court, la coutume de l'arbre de Noël trouve vraisemblablement son origine dans les pays scandinaves et, plus récemment, en Allemagne.
Elle pénétra ensuite en Alsace et en Lorraine avant de s'étendre à toute la France. Son adoption par les britanniques tient au fait que la Reine Victoria a épousé un prince allemand épris de nostalgie à l'approche des fêtes de fin d'année.


Tiens donc...encore une forme de pyramide...il vous rappellerait pas le bucher de la Saint-Jean, ce beau sapin en figure de "brasier pyramidal" ?

La fête de la Saint Jean est celle du solstice d'été, elle est fêtée symboliquement le 24 juin.
Le culte du feu associé au solstice d'été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous et chez les Incas.
C'est un tison issu du feu du solstice d'été qui est utilisé pour allumer la buche lors des célébrations du solstice d'hivers dans les pays germaniques.

Cette phrase rituelle peut alors être prononcée:
"Que cette flamme venue du jour le plus long de l’année nous éclaire pendant la nuit la plus longue. Qu’avec elle, le soleil revienne dans notre demeure."
Le symbolisme de la bûche parait clair.

Le père Noël

On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas, lui-même inspiré de Nicolas de Myre appelé également Nicolas de Bari.
C'est l'un des saints les plus populaires en Grêce et dans l'Eglise Latine.
On sait qu'il fût Evêque de Myre au 4ème siècle.

Après sa mort, Saint Nicolas a alimenté une multitude de légendes qui reflètent sa personnalité généreuse.

Sa vie est remplie d'anecdotes souvent représentées dans l'iconographie religieuse : ainsi, apprenant qu'un père n'a pas de quoi fournir une dot de mariage à ses trois jeunes filles et qu'il n'a d'autre moyen de survivre que de les livrer à la prostitution, Nicolas jette des bourses pleine d'argent dans leurs bas qu'elles avaient mis à sécher sur la cheminée.
Grâce à lui, le père peut assurer le mariage de ses trois filles.


À la Saint Nicolas, la tradition veut que les enfants, qui durant toute l'année, ont été sages, reçoivent du pain d'épice (aujourd'hui de nombreux parents offrent en plus du pain d'épice des clémentines et parfois du chocolat voire des cadeaux).
Ceux qui n'ont pas été sages se voient offrir un martinet par le père Fouettard, ce qui est rare, car il est possible de leur pardonner s'ils se repentent.

Bien que destinée aux enfants, une des légendes de saint Nicolas est plutôt effrayante.
« Ils étaient trois petits enfants, qui s'en allaient glaner aux champs, » comme dit la chanson, « Perdus, ils demandèrent l'hospitalité chez un boucher qui ne trouva rien de mieux que de les tuer, les découper et les mettre au saloir.

Saint Nicolas vint à passer sept ans plus tard et demanda à son tour l'hospitalité. Il insista pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher s'enfuit et saint Nicolas ressuscita les trois enfants. »

C'est donc une légende heureuse, mais néanmoins assez effrayante. Selon certaines traditions, le père Fouettard qui accompagne saint Nicolas serait en fait le boucher de l'histoire. Pour lui faire regretter son méfait, ce dernier l'aurait condamné à l'accompagner lors de sa distribution de récompenses, en lui assignant la tâche de punir les enfants désobéissants.

Une morale de la comptine peut-être plus tardive mais plus heureuse fait s'enfuir le boucher ; saint Nicolas l'interpelle et lui dit que Dieu lui pardonnera s'il se repent.

La légende des trois enfants est née d'une erreur d'interprétation d'un vitrail représentant un miracle du saint. Il s'agirait, selon les historiens, d'une scène représentant saint Nicolas sauvant trois chevaliers suppliant son aide au sommet d'une tour. Saint Nicolas est le personnage principal de la scène, et comme souvent au Moyen Âge, il n'est pas representé à l'échelle, mais en beaucoup plus grand pour montrer son importance. C'est ce détail qui aurait ouvert la voie à une mauvaise interprétation ; et les trois chevaliers au sommet d'une tour sont devenus trois enfants dans un baquet.

Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.

Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.

En 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard.
L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.
Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

1823 : L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.
En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis.
L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.



Et si le Père Noël était un Roi mage ?

Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants.

Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.

Puisque nous parlons des rois mages, il est temps de parler de l'étoile qui est censée les avoir guidée jusqu'au lieu de la naissance de Jésus, et que nous accronchons au sommet du sapin.



Diverses tentatives d'explication on été faites.

Les mages, c'étaient les savants de l'époque, aussi bien astronomes qu'astrologues, lecteurs de vieux manuscrits historiques aussi bien qu'interprètes de songes.
On peut supposer en tout cas que ceux-là observaient attentivement les étoiles, et que l'une d'entre elles les a particulièrement frappés.

Pourquoi ? éclat plus fort, déplacement apparent ? Planète, comète, astéroïde, étoile, supernova ? Le texte dit : "un astre".
Voyons ce que la science aujourd'hui peut en dire.

Pour certains astrologues de l'époque, Saturne était l'astre symbole d'Israël et Jupiter une planète royale.
On a donc cherché de ce côté.
On a découvert qu' il y a eu conjonction de Jupiter et de Saturne à deux reprises en l'an - 6, ce qui aurait pu donner lieu à cette recherche des mages.
Dans le texte, en effet, l'étoile" disparaît un moment.
Cette conjonction Jupiter-Saturne a été étudiée par David Hughes de l'université de Sheffield et Philippe Véron de l'Observatoire de Paris.
Une autre hypothèse se base sur une conjonction Jupoter-Vénue en -2.
De telles conjonctions donnent lieu à des phénomènes lumineux remarquables dans le ciel étoilé.
Il existe aussi des théories qui considèrent l'étude du thème astrologique du peuple d'israel. Il faut savoir qu'à l'époque il y avait une grande effervescence autour de l'attente du messie libérateur et que des "calendrier messianiques" (dont certains ont été retrouvés) étaient utilisés par certaines communautés pour tenter de prévoir le lieu et la date de la naissance du sauveur.

On sait aussi que la date de naissance de Jésus-Christ est située, d'après les références historiques, entre -6 et +1.

Un autre point de vue concernant l'étoile de notre joli sapin est à connaitre, il s'agit de la référence à l'étoile polaire, fixe, immuable, du fait de son alignement avec l'axe de rotation de la terre.
Le tronc de l'arbre représente alors le-dit axe de rotation terrestre, et les boules/lumières de l'arbre représentent les astres du ciel étoilé qui semblent se mouvoir tout autour de ce centre.


Voilà, ça fait 3 heures que j'essaye de compiler toutes ces infos sur Noël et ses symboles, j'espère que ça vous aura intéressé un minimum...sinon tant pis, ça m'aura permis de m'éclaircir les idées !

Sur ce, il est presque 3h du mat', alors bonne nuit, et excusez les probables fautes de frappe, d'orthographe ou autres...je relirai le texte une autre fois !

Bonne nuit

Sources:
http://fr.novopress.info/?p=14769
http://www.joyeux-noel.com/perenoel.html
http://www.1000questions.net/fr/Noel/qui_sont_les_rois_mages.html
http://esoterisme-science-religion.ifrance.com/roismages.htm
http://stnicolasfanclub.free.fr/quiest.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre

lundi 17 novembre 2008

Le chant des dunes



Certaines dunes ont la propriété bien étrange d'émettre du son. Ce phénomène totalement subjuguant, est en réalité tout a fait connu : on retrouve des témoignages de chant de dunes, dans les écrits de Marco Polo par exemple, ou encore dans les mémoires de Lord Curzon. Au final, c'est une cinquantaine de dunes chantantes qui ont été recensées dans le monde, principalement en Chine et en Amérique.

Pour en savoir plus: http://www.lps.ens.fr/~hersen/data_html_french/chants.html

mardi 4 novembre 2008

L'idée folle du jour: le "sommeil quantique"

HOU! HOU!

Et oui, déjà moi !
Je viens vous proposer une rubrique inédite: "l'idée folle du jour".
Comme vous le savez déjà sûrement, un cerveau perturbé est un peu comme une casserole d'eau sur le feu.....ça remue, ça remue et de temps en temps PAF ça saute au dehors.

Alors voilà, je me suis dit que désormais, quand ça saute au dehors, PAF je le mets sur le blog ! Vous pensiez que c'était déjà le cas?......allons allons....je vous assure, il y a vraiment des fois où PAF ça saute au dehors....vraiment au dehors !!! ;)

L'idée folle du jour est donc le sommeil quantique.
Pour ceux qui ignorent tout de la chose, sachez que la physique quantique est la branche de la physique qui est censée décrire les phénomènes se "déployant" à l'échelle atomique et subatomique...on entre alors dans un univers tout à fait étrange où une particule peut être à 2 endroits à la fois, ou bien communiquer instantanément avec une autre particule située à l'autre bout de l'univers ou même encore se trouver dans des états dits "superposés" d'existence et de non existence, et ce au même moment....

On nous dit aussi que dans cet univers vraiment étrange, la conscience (qui relève peut-être elle aussi de phénomènes quantiques) pourrait décider de trancher entre l'existence ou la non existence des particules en état de superposition (c'est "l'effondrement des fonctions d'onde") et donc quelque part avoir le pouvoir de façonner la réalité.
C'est à partir de ce genre d'observations (car tout ce qui vient d'être dit a pu être vérifié en laboratoire !)que certains physiciens ont suggéré l'existence d'univers multiples qui pourraient être reliés entre eux par les "trous noirs".

LeHibou ne croit pas aux univers multiples (j'ai bien utilisé le terme "croire"), mais il veut bien considérer que la conscience (ou une partie de celle-ci) puisse avoir un effet de "modelage" de la réalité à un certain niveau. Et il se trouve que nous avons tous un moment de trou noir au moins une fois par jour: le sommeil profond.


L'idée folle du jour la voici donc: lors du sommeil profond, la conscience, qui est un phénomène quantique, perd de son aspect corpusculaire (le moi) et retrouve son aspect ondulatoire (l'inconscience du sommeil profond), ce qui lui confère un certain nombre de propriétés (non localité, abolition de la notion de temps,etc...)
Dans cet état, elle peut entrer en relation avec des niveaux profonds de la réalité qui sont encore dans une certaine mesure indéterminés et ainsi, de part des écroulements sélectifs de fonctions d'onde, décider dans une certaine mesure du monde dans lequel elle va se réveiller le lendemain matin !


Alors évidement, comme nous ne sommes pas seuls à décider, les choses ne peuvent changer radicalement (quoique, certains meurrent en dormant...)mais il n'est pas impossible qu'un certain nombre de paramètres de nos vies se décident dans cette obscure matrice de la nuit sans rêves....


"Il n'existe que deux façons de vivre.
La première en pensant que les miracles n'existent pas.
La seconde en pensant que tout est miracle"
Albert Einstein, père de la mécanique quantique

vendredi 19 septembre 2008

A propos des rêves (partie2)


Jadis, Tchouang Tseu (alias Tchang Tcheou) rêva qu’il était un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu’il était Tcheou lui-même. Brusquement il s’éveilla et s’aperçut avec étonnement qu’il était Tcheou. Il ne sut plus si c’était Tcheou rêvant qu’il était un papillon, ou un papillon rêvant qu’il était Tcheou. C’est là ce qu’on appelle le changement des êtres.

Après quelques jours d'absence que vous avez évidement mis à profit pour vous exercer à l'observation d'images hypnagogiques, le hibou revient hanter vos nuits avec le post du jour !

Voyons aujourd'hui comment Bergson explique le "mode de fabrication" des rêves.

Où le cerveau puise-t-il les images qui vont venir "habiller" les sensations que lui fournissent les sens pendant le sommeil? Dans la mémoire.

"Souvent, il s'agit d'un détail oublié, d'un souvenir qui paraissait aboli et qui se dissimulait en réalité dans les profondeurs de la mémoire.
Souvent aussi l'image évoquée est celle d'un objet ou d'un fait perçu distraitement, presque inconsciemment pendant la veille. Il y a des fragments de souvenirs brisés que la mémoire ramasse ça et là, et qu'elle présente à la conscience du dormeur sous une forme incohérente.
Devant cet assemblage dépourvu de sens, l'intelligence, (qui continue à raisonner quoi qu'on en ait dit) cherche une signification; elle comble les lacunes en évoquant d'autres souvenirs et ainsi de suite presque indéfiniment.
(...)
A l'état de veille, nous avons bien des souvenirs qui paraissent et disparaissent, réclamant notre attention tour à tour. Mais ces souvenirs se rattachent étroitement à notre situation et à notre action.Car le rôle de la mémoire, chez l'animal, est de lui rappeler, en chaque circonstance, les conséquences avantageuses ou nuisibles qui ont pu suivre des antécédents analogues et de le renseigner ainsi sur ce qu'il doit faire.

Chez l'homme, bien que la mémoire soit moins prisonnière de l'action, elle y adhère encore.
Supposons qu'à un moment donné je me désintéresse de la situation présente, de ce qui concentrait sur un seul point toutes les activités de la mémoire...supposez que je m'endorme...alors tout un tas de souvenirs qui restaient enfouis dans les profondeurs de la conscience vont se mettre en mouvement. Tous ensemble ils courent à la porte qui vient de s'entr'ouvrir.
De cette multitude d'appelés, quels seront les élus? Ceux là seuls qui pourront s'accorder avec la poussière colorée que je perçois, les bruits du dehors et du dedans que j'entends, etc...et qui, de plus, s'harmoniseront avec l'état affectif général que mes impressions organiques composent.
Qaund cette jonction s'opérera entre le souvenir et la sensation, j'aurai un rêve."

Pour Bergson, donc, la naissance du rêve n'a rien de mystérieux.
Nos songes s'élaborent à peu près comme notre vision du monde réel; le mécanisme est le même dans ses grandes lignes.
"Ce que nous voyons d'un objet placé sous nos yeux, ce que nous entendons d'une phrase prononcée à notre oreille est peu de chose, en effet, à côté de ce que notre mémoire y ajoute.
Vous ne percevez de la réalité que quelques éléments, quelques traits caractéristiques; juste ce qu'il faut pour deviner le reste...tout le reste, vous vous figurez le voir mais vous vous en donnez en réalité l'hallucination."

Un ami surnommé "green shoes" dans le milieu chamanique niçois (!) m'a dit un jour que le bon prestidigitateur créait de vraies hallucinations dans le cerveau des spectateurs.
Tout son art consiste à donner au cerveau des bribes de renseignements..entre ces bribes, le prestidigitateur place son "tour de passe-passe", alors que le cerveau lui, comble les vides avec sa logique habituelle..et le tour est joué !

Que ressort-il de tout ceci?
Qu'à l'état de veille, la connaissance que nous prenons d'un objet implique une opération analogue à celle qui s'accomplit en rêve.
Nous n'apercevons de la chose que son ébauche; celle-ci lance un appel au souvenir de la chose complète et c'est cette espèce d'hallucination, insérée dans un cadre réel, que nous nous donnons quand nous voyons les choses.

Mais alors, quelle est la différence entre percevoir et rêver?
Le mécanisme parait être le même dans les 2 cas...pourtant il semble qu'il y ait tout de même une différence...laquelle?
A l'état de veille, le cerveau fournit un effort de traitement considérable pour associer une stimulation sensorielle à une représentation la plus précise possible stockée en mémoire.
Quand on entend un chien aboyer, pour comprendre que c'est un chien qui aboie il faut que nous prenions dans notre mémoire entière, dans toute notre expérience accumulée et que nous arrivions par un resserrement soudain à ne plus présenter au son entendu qu'un seul de ses points, le souvenir qui ressemble le plus à cette sensation et qui peut le mieux l'interpréter.
Cet ajustement ne peut être assuré que par une attention ou plutot une tension simultanée de la sensation et de la mémoire.
C'est précisément cet effort de concentration, d'attention qui est absent pendant le rêve.
Perception, souvenirs et raisonnements peuvent abonder chez le rêveur car l'abondance n'exige pas d'efforts.
Ce qui exige de l'effort, c'est la précision de l'ajustement.

Or, il arrive souvent que nous soyons dans un état de semi-rêve permanent du fait d'un relâchement de notre attention au cours de la journée..ce qui fait que nous nous retrouvons complètement absorbés dans notre monde intérieur et que nous plaçons en arrière plan de notre vie psychique une simulation de la réalité que nous tentons vaguement de reconstruire, trop absorbés que nous sommes par notre état quasi somnambule.

L'attention est la porte étroite qui mène à la Réalité. Hélas cette dernière nous échappe souvent car nous sommes tous plus ou moins victimes d'un manque d'attention chronique...attention envers le monde, attention envers les autres, attention envers nous mêmes.
Finalement nous ne percevons de la réalité que ce que nous projetons sur elle ou ce que nous nous attendons à y voir...

Aujourd'hui je m'apprêtais à faire une petite sieste, histoire de relâcher mes efforts d'attention..il pleuvait...et une fraction de seconde je crois que j'ai "ressenti" la pluie tomber "en direct", sans interprétation...ce choc avec la réalité m'a "surpris" et m'a "réveillé"...mais en fait j'ai eu plutôt l'impression de me rendormir..
Il vous est sûrement déjà, arrivé ce genre d'expérience où tout à coup le terme de "réalité" prend tout son sens, où pendant une fraction de seconde vous avez l'impression de percevoir les choses en direct, où il n'y a plus de frontières entre le dehors et le dedans, entre "je" et "ça".

Piètres rêveurs et mauvais éveillés, nous passons à côté des principaux trésors que peuvent abriter tant la vie diurne que nocturne.

C'est précisément un de ces trésors nocturnes, à savoir le "rêve lucide" et les moyens d'y accéder qui fera l'objet du 3e et dernier post sur les rêves.

Sur ce, il est tard...bonne nuit, et...ouvrez l'Oeil !


PS: Mais alors, la toile d'araignée...elle est "dedans" ou elle est "dehors" ?

lundi 1 septembre 2008

A propos des rêves (Partie 1)

Je voudrais partager aujourd'hui avec vous les fruits d'une lecture que j'ai faite il y a quelques temps...ce sera pour moi l'occasion de m'y replonger un peu !
Il s'agit du livre d'Henri Bergson "L'énergie spirituelle".

J'ai trouvé dans cet ouvrage un chapitre assez pertinent sur les rêves et c'est précisément ce sujet qui va faire l'objet du message du jour.

Comme le sujet est assez "touffu", je vais le répartir en plusieurs messages, ça rendra la lecture un peu moins lourde.

Commençons donc par le commencement:la naissance d'un rêve.

Voici l'explication qu'il donne à ce propos dans son ouvrage:

"Fermons les yeux et voyons ce qui va se passer. Beaucoup de personnes diront qu'il ne se passe rien: c'est qu'elles ne regardent pas attentivement. En réalité, on perçoit beaucoup de choses.
D'abord un fond noir. Puis des taches de diverses couleurs..ces taches se dilatent et se contractent, changent de forme et de nuance, empiètent les unes sur les autres...il s'agit de phosphènes (attribués à divers phénomènes s'exerçant sur la rétine et le nerf optique)....ce phénomène fournirait l'étoffe où nous taillons beaucoup de nos rêves.
Certains auteurs avaient déjà noté que ces tâches colorées aux formes mouvantes peuvent se consolider au moment où l'on s'assoupit, dessinant ainsi les contours des objets qui vont composer le rêve."

LeHibou, dans son infinie pédagogie, vous a réalisé un petit exemple en images:

Quelques phosphènes stimulant vos centres de la vision:



Ci-dessous, un exemple de ce que le cerveau peut en faire:




Ce qui s'applique à la vue peut aussi l'être aux autres sens:

"L'oreille a aussi ses sensations intérieures (bourdonnements, tintements, sifflements) et nous continuons d'ailleurs, une fois endormis, à entendre certains bruits....le toucher intervient autant que l'ouie; un contact, une pression arrivent encore à la conscience pendant qu'on dort.
Imprégnant de son influence les images qui occupent à ce moment le champ visuel, la sensation tactile pourra en modifier la forme et la signification.
Plus importantes encore sont les sensations intérieures émanant de tous les points de l'organisme (muscles, viscères, position des articulations, etc..)"

Un exemple de ce type d'influence est fournit par le fameux "rêve de chute", qui serait dû à la sensation causée par un brutal relachement des muscles pendant le sommeil.

On cite des maladies et des accidents graves qui ont été ainsi "prophétisés" en songe..certaines zones du corps atteintes d'affection déclenchant de part leur perturbation des stimulis lors du sommeil.

"Ne nous étonnons pas si des psychologues tels Scherner attribuent à chaque organe la puissance de provoquer des songes spécifiques qui le représenteraient symboliquement ou encore si des médecins tels qu'Artigues ont écrit des traités sur la "valeur sémiologique du rêve" et sur la manière de le faire servir au diagnostic."

Voilà pour ce qui est de la manière dont les rêves se déclenchent, selon Bergson.

Dans le prochain message, nous verrons quels sont les processus fournissant le contenu des rêves, ce qui différencie l'état de veille et l'état de sommeil paradoxal (celui pendant lequel on rêve), etc...

Mais avant de terminer je vous propose de faire cet exercice le soir en vous endormant:
Fermez les yeux, et observez le noir profond qui est devant vos yeux clos.
Attendez d'avoir l'impression que le noir "gagne en profondeur"; que l'espace entre vos yeux et vos paupières devient plus "vaste".
Quand vous arrivez à ce stade, observez les phosphènes lumineux qui viennent danser dans cet espace...et après quelques instants d'observation passive, laissez votre esprit associer une image à chaque tache...sans forcer, sans analyser, sans chercher à détailler...contentez vous de noter l'image à laquelle vous avez pensé en voyant tel phosphène.
En continuant cet exercice quelques minutes, si vous ne vous endormez pas, vous verrez surgir de véritables images mentales très réalistes...de vraies hallucinations : vous serez alors un témoin conscient du processus de naissance des rêves (ces images sont appelées hallucinations hypnagogiques).
A l'inverse, vous pourrez au réveil tenter de passer du rêve au phosphène (ou à tout autre type de stimulus sensoriel, mais c'est plus difficile).

L'intérêt de cette pratique? Non seulement il est assez drôle d'observer ce type d'images très particulières (souvenez-vous du stéréogramme!) mais une pratique régulière de cet exercice augmentera significativement vos chances d'accéder aux "rêves lucides" dont nous reparlerons.

Il avait raison LeHibou....l'oeil est bien un attrape-rêves ! ;)
(voir le post intitulé "L'univers est une toile d'araignée")

mardi 19 août 2008

Pensée du jour: l'univers est une toile d'araignée !

Vous avez envie de "méditer" et vous ne savez pas sur quoi?
Voici ma proposition du jour....je vous engage à jouer mentalement avec ces images, ce qu'elles représentent, le lien qui peut exister entre elles.....attention cet exercice n'est pas sans danger !
Et pour ceux qui sauront se souvenir des leçons du stéréogramme................

Bonne méditation....sur "la toile" !

Une toile d'araignée



Une galaxie



La nébulseuse planétaire "Helix"



Un oeil



Un attrappe rêves


Encore une toile d'araignée


Vous êtes une toile d'araignée


Vous êtes l'univers...

vendredi 8 août 2008

Exercice du jour: Gagnez en confiance et en sérénité grâce à une méthode brevetée "Made in LeHibou" !



Vous connaissez sûrement déjà ce brave petit bonhomme: c'est un homonculus et les parties de son corps ont été représentées proportionnellement à l'importance de leurs projections sur les différentes régions du cortex somatosensoriel ou moteur.




Il existe deux types d'homonculus:

1- L'homonculus somatosensoriel: il est proportionnel à la densité des récepteurs sensoriels présents à la surface du corps.

2- L'homonculus moteur: il représente les divers muscles selon l’intensité de leur activité. (c'est l'homonculus de Penfield qui est représenté ci-dessus).

Et bien LeHibou, à partir de ces données, a créé pour vous une méthode révolutionnaire permettant d'obtenir à moindres frais (financiers, temporels, caloriques, et j'en passe) une totale confiance en soi !

Regardez bien....pensez-vous réellement que faire gonfler un biceps va procurer à celui qui s'y attelle un quelconque sentiment de force ?....c'est un mauvais calcul si on en juge par la pauvre représentation cérébrale de ce dernier ! ...le rapport énergie dépensée/bénéfice attendu risque d'être décevant....

Il vaut mieux favoriser 2 voies:

- la parole: une "grande gueule" vous apportera une confiance en vous certaine puisque la bouche est très largement représentée au niveau cérébral (tant sensitif que moteur)....à l'inverse; un manque de confiance en soi a souvent des répercussions facheuses sur votre bonne capacité à vous exprimer.
Exercice proposé: faire des mouvements de bouche variés devant un miroir en vous concentrant bien sur les mouvements effectués; 5 minutes par jour.

- La main: un "homme à poigne" est un homme fort, à n'en pas douter...alors au lieu de vous acharner sur vos biceps, musclez vos mains, vous passerez moins de temps en salle de muscu et vous sentirez tout aussi fort !!!
Exercice: malaxer une balle souple, 5 minutes par jour en serrant bien fort.

Comme LeHibou est généreux en plus d'être mégalo, il vous propose aussi 2 méthodes rapides et infaillibles pour trouver du réconfort en cas de stress.

Méthode 1: fermer les yeux !
Et oui, les photorécepteurs de la rétine de l'œil forment 70% de l'ensemble des récepteurs sensoriels humains et 30% des fibres nerveuses en direction du système nerveux central...le simple fait de fermer les yeux diminue de manière considérable la charge de travail du cerveau.
Petite cause grands effets !

Méthode 2: sucez vote pouce !
Au lieu de vous ronger les ongles ou fumer des cigarettes qui ne sont que des simulacres beaucoup moins efficaces et plus nuisibles de cet acte naturel que les nourrissons effectuent de manière naturelle, sucez vos doigts !
Vous mettrez ainsi en contact les 2 zones du corps qui sont parmis les plus riches en récepteurs sensoriels...faites vous du bien à la bouche avec vos doigts et du bien à vos doigts avec votre bouche... (Alors qu'en vous rongeant les ongles, votre bouche fait du mal à vos doigts, et en fumant vos doigts font du mal à votre bouche...)


Méthode brevetée "Made in LeHibou" ! Efficacité garantie ;)

Qu'est ce qu'on dit? ;)

PS1: Evidement, vous êtes invités à proposer les exercices ou autres conclusions patascientifiques que vous inspireraient notre gentil homonculus...
PS2: je ne suce pas mes doigts, j'ai un chien qui est nourrit pour le faire

mardi 29 juillet 2008

L'expérience du jour: Etes vous un proche cousin de Mr Magoo?




Comptez le nombre de 'F' dans le texte suivant :

+++++++++++++++++++++++++++
FINISHED FILES ARE THE RE-
SULT OF YEARS OF SCIENTIF-
IC STUDY COMBINED WITH THE
EXPERIENCE OF YEARS
+++++++++++++++++++++++++++


C'est fait?
Ne faites défiler la suite que si vous avez fini de les compter!












OK?

Combien? Trois?
Faux, il y en a six !
Revenez plus haut et comptez encore!
"L'explication" est plus bas...





Le cerveau ne traite pas 'OF'.
Quiconque compte les six 'F' du premier coup est un "génie" (ou un autiste....faut voir), quatre ou cinq est plutôt rare, trois est normal.
Moins de trois, on est un proche cousin de Mr Magoo !

C'est comment déjà l'expression?
"Je ne crois que ce que je vois" ?...............

lundi 28 juillet 2008

Pensée du jour: Le symbolisme du caducée



Le terme caducée trouve son origine dans le sanskrit kàrù signifiant chanteur, poète. Il est repris par le grec dorien sous la forme kerux, “héraut” ou “messagerofficiel”, personnage important lors des tractations diplomatiques et les ventes.
Le terme karukeion dérivant de kerux, signifie “bâton de héraut”, d’où provient le mot latin caduceus.
En fait, le caducée est une sorte de sceptre attestant la fonction de celui qui le porte.
La question est de savoir qui, dans la mythologie classique, était le vrai propriétaire du caducée!

La réponse n’est pas si simple: Apollon? Asklepios?
Hermès?

En réalité, chacun de ces dieux peut en réclamer la
propriété!

Esculape, dieu de la médecine.
Esculape était le fils du dieu Apollon et de la nymphe Coronis.
Son père le confie au centaure Chiron, instruit en médecine par Artémis et Apollon luimême.
Chiron enseigne à son tour la médecine à Esculape. Il reçoit alors le caducée des mains de son père Apollon.
Esculape ne se contente pas seulement de guérir les malades, mais se permet également
de ressusciter les morts, ce qui n’est réservé qu'aux dieux.
Pour cette usurpation, son g r a n d - p è r e , Zeus, le foudroie, à la grande fureur d’Apollon.


Selon plusieurs historiens, Esculape a pu être un humain connu pour ses connaissances
et sa bonté et qui fut divinisé par la suite. Homère le décrit comme un praticien génial dont les fils, Machaon et Podalerius, sont les médecins de l’armée grecque qui assiège Troie.
Il est toujours représenté avec un bâton sur lequel s’enroule un serpent, surnommé pour cela la couleuvre d’Esculape, et parfois accompagné de ses filles Hygie (également déesse de la Santé) et Panacée ainsi que du génie guérisseur Telesphorus (Temple d’Esculape à Athènes).

Une couleuvre pour un dieu.
Elaphe longissima est considérée comme la couleuvre d’Esculape. Ce serpent inoffensif peut atteindre la taille de deux mètres. C’est une espèce diurne,
terrestre et semi-arboricole. Extrêmement rapide, agile, énergique et dotée d’un solide appétit, elle fut l’un des symboles de la santé dans l’antiquité.


Le symbolisme du caducée d’Esculape.
Le caducée appartenait originellement à Apollon. Comme attribut de ce dieu, le caducée ne portait qu’un seul serpent enroulé autour d’un bâtonmassue, tête vers le haut.

Le symbolisme du serpent est très ancien et a toujours été associé à l’idée de la Mort et de la Vie. Son venin provoque le passage entre la vie et la mort, mais, utilisé à de faibles doses, il avait aussi la réputation d’être un remède (on le trouvait en abondance dans les recettes des sorciers). Son utilité n’est pas une légende: en biologie moderne, les enzymes protéolytiques du venin de serpent sont
utilisés pour la séparation des chaînes d’ADN. Le serpent était également souvent associé aux forces secrètes de la terre d’où il surgissait.

L’explication du caducée médical réside, peut-être, dans l’association serpent - bâton.
Le serpent représenterait le remède (dont la composition est souvent gardée secrète) tandis que le bâton symboliserait l’arbre de Vie, vie que le praticien essaye de maintenir grâce à ce remède.
Par contre, le miroir surplombant le bâton est un symbole récent, fort en vogue dans le corps médical français, et il représente la prudence. Il pourrait provenir de la franc-maçonnerie (qui considère le miroir comme le seul juge de l’homme) et son apparition se situerait alors à la fin du XVIIIème siècle ou au début du XIXème. Dans l’antiquité classique, il n’a jamais été associé au caducée.


Hermès, dieu du commerce... et du mensonge!
Hermès (le dieu Mercure latin) est le dieu grec messager des Olympiens.
Fils de Zeus et de Maïa, il reçoit de nombreuses attributions: il est, entre autres, le guide des voyageurs, le conducteur des âmes des morts, le dieu du vol et du mensonge, de l’habileté et de la ruse, le patron des orateurs et des commerçants et, enfin, le dieu berger et... celui de la santé.

Au départ, son attribut était la lyre qu’il va échanger avec son demi-frère Apollon contre le caducée. (Or, nous avons vu plus haut qu’Apollon avait également offert
le caducée à son fils Asklépios...!)

Le symbolisme du caducée d’Hermès.
Sur le caducée d’Hermès-Mercure on trouve souvent deux ailes fixées sur la partie supérieure.
Les ailes symbolisent le voyage, le commerce, le messager et n’ont évidemment rien à voir avec la médecine ou la santé.
Les deux serpents se faisant face est un symbole très ancien dont les premières traces remontent aux alentours de 2600 avant J.C à Babylone.
A l’origine, il pourrait être un bâton muni de rameaux entrelacés qui se transformeront, vers le Vème siècle avant J.C., en serpents, vraisemblablement suite à une influence orientale.


En Grèce, une légende relate qu' Hermès découvrit le premier la puissance de son
bâton magique quand il l’utilisa pour séparer deux serpents engagés dans un combat mortel.
Les reptiles cessèrent immédiatement le combat, s’enlacèrent autour du bâton et s’embrassèrent.
Cette légende repose sur un fond de vérité car, dans les combats rituels entre les mâles Elaphe longissima, les antagonistes s’enlacent entre eux et les têtes se
redressent.
Les deux serpents d’Hermès s’enroulèrent naturellement autour de son bâton
puisque Elaphe longissima est une espèce semiarboricole.
Le caducée à deux serpents devint alors le symbole de la paix et de la neutralité; c’est ainsi que les Romains envoyèrent aux Carthaginois un messager portant une javeline et un caducée d’Hermès, en leur demandant de choisir entre la guerre et la
paix.
ll faut voir dans l’enlacement des serpents qui se font face, l’équilibre des forces antagonistes utilisé par l’hermétisme et sa discipline-fille, l’alchimie, pour
décrire la notion d’unité dans l’opposition.



Conclusion: le symbole médical:art ou commerce !

Aujourd’hui, une grande confusion s’est développée entre les deux types de caducées et l’origine de ce dilemme se situe peut être dans la rivalité Apollon -Hermès.
Il est cependant clair que le caducée médical ne porte pas d’ailes et que le serpent est seul, comme il apparaît dans les statues d’Esculape.

Doit-on parler de “caducée d’Esculape” ou de “bâton d’Esculape” et réserver le terme caducée (sans qualificatif) à l’emblème du commerce?
Il est difficile de répondre à cette question mais c’est bien un caducée à serpent unique qui a été remis à Asklépios par son père. Faisons remarquer à cette occasion
que la ressemblance entre le symbole de la médecine et celui de la pharmacie avec
le serpent crachant son venin, date du XVIIIe siècle.
La confusion est entretenue également par le fait qu’Apollon possédait le premier
caducée, qu’il en fit don à son fils Asklépios mais qu’il l’échangea également
contre la lyre d’Hermès!
Cet emblème unique devint, à ce moment, double et il fallait les distinguer l’un de l’autre.

Il y a donc deux caducées: l’un est réservé au corps médical, l’autre au commerce.

Le monde médical et pharmaceutique américain (tant civil que militaire) a accentué cette confusion en s’attribuant comme emblème le caducée d’Hermès à deux serpents,
c’est-à-dire, l’emblème du commerce.
Hélas, d’autres services médicaux lui emboîtèrent le pas!

Par contre, la monnaie américaine s’emparait, elle, de l’emblème médical pour le styliser comme signe du dollar!

Et pourtant, la 10ème assemblée générale de la World Medical Association a clairement défini l’emblème médical: un bâton vertical, rouge et brillant autour duquel s’enroule un serpent, avec deux courbes à gauche et une à droite, le tout sur
fond blanc.

Espérons que cette confusion dans les symboles n’influence pas l’art médical!


R. Van Tiggelen, P. Derleyn
Ann Med Milit Belg 1996; 10(3) : 124-126 / "La Guerre des Serpents n'aura pas lieu..." ou le Caducée est-il caduque

samedi 26 juillet 2008

Pensée du jour: Du rêve à la réalité


"Moi j'ai déjà perdu, royaume à royaume et province à province, la plus belle moitié de l'univers, et bientôt je ne vais plus savoir où réfugier mes rêves ; mais c'est l'Égypte que je regrette le plus d'avoir chassé de mon imagination, pour la loger tristement dans mes souvenirs..."

Gérard de Nerval

mercredi 16 juillet 2008

dimanche 6 juillet 2008

Photo du jour: Enterrés vivants !!!

Un GRAND merci...;)

HOU HOU !!!!!!!




Découvrez James Asher!


Bon, tout le monde n'est pas sur la photo, mais ce sera complété prochainement....



PS: ne vous mariez pas et n'ayez pas d'amis, c'est le conseil du jour !!!

jeudi 3 juillet 2008

Quand la meilleure (?) chose à faire...est de ne rien faire !




Pour commencer, voici une bonne illustration de cette maxime:

Un hippopotame traversait un marigot lorsque, soudain, l’un de ses yeux se détacha et tomba au fond de l’eau.
L’ hippopotame se mit alors à chercher de tous les côtés.
Il tournait et retournait sur lui-même, fouillait à gauche, à droite, devant et derrière lui.
Mais il ne trouvait pas trace de son œil.
En le voyant faire, les oiseaux du fleuve ne cessaient de lui crier :
- Calme-toi ! Mais calme-toi donc !
Mais l’hippopotame affolé ne les les entendait pas.
Il lui fallait absolument retrouver son œil perdu.
Alors les poissons et les grenouilles joignirent leurs voix à celles des oiseaux :
Calme-toi, hippopotame ! Mais Mais calme-toi donc !
Finalement, l’hippopotame finit par les entendre.
Il s’immobilisa et les regarda.
Aussitôt, la vase et la boue qu’il soulevait en pataugeant se posèrent au fond du marigot.
Entre ses pattes, dans l’eau redevenue claire, l’hippopotame aperçut son œil.
Il le ramassa et le remit à sa place.


Et maintenant, voici une mauvaise (?) illustration de la même maxime ! (observez bien le comportement du brave monsieur qui arrive en premier près de la victime...)
Je vous invite à laisser en commentaire ce que vous pensez que le type s'est dit dans sa tête avant de prendre sa décision.....mon avis est un peu plus bas.



Ah ah...peut-être que ce monsieur a fait preuve d'une grande sagesse en appliquant le principe du "non agir"....
PRIMUM NON NOCERE !!! (d'abord ne pas nuire)

Au fait, vous alliez faire quoi avant de lire la pensée du jour? ;)

HouHou !

mardi 1 juillet 2008

Parlons peu parlons bien, parlons du Hibou...! ;)



LeHibou peut encercler ses ennemis. Tout seul.

Quand LeHibou pisse face au vent, le vent change de direction.

LeHibou peut claquer une porte fermée...

LeHibou a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.

Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama LeHibou

Jésus Christ est né en 1972 avant LeHibou

LeHibou ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est.

LeHibou peut diviser par zéro.

La seule chose qui arrive à la cheville du Hibou, c'est sa chaussette.

Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande au Hibou.

LeHibou fait pleurer les oignons

Les suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté LeHibou se situe.

Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit, chez LeHibou, chaque testicule est plus large que l'autre.

LeHibou sait parler le braille.

LeHibou et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon.

Un jour, au restaurant,LeHibou a commandé un steak. Et le steak a obéi.

LeHibou a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.

LeHibou mesure son pouls sur l'échelle de Richter.

LeHibou connaît la dernière décimale de Pi.

LeHibou peut taguer le mur du son.

Quand la tartine du Hibou tombe, la confiture change de côté.

Dieu voulait créer l'univers en 10 jours. LeHibou lui en a donné 6.

LeHibou est capable de laisser un message avant le bip sonore.

Jésus a marché sur l'eau, mais LeHibou a marché sur Jésus.

Une larme du Hibou peut guérir du cancer, malheureusement LeHibou ne pleure pas.

Quand LeHibou passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Hibou.

Si LeHibou dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur du Hibou.

lundi 30 juin 2008

Pensée du jour: une "vieille légende hindoue" ...

Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.
Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci: "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre."

Mais Brahma répondit: "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."

Alors les dieux dirent: "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."

Mais Brahma répondit à nouveau: "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

Déconcertés, les dieux proposèrent: "Il ne reste plus que le ciel, oui, cachons la divinité de l'homme sur la Lune."

Mais, Brahma répondit encore: "Non, un jour, l'homme parcourra le ciel, ira sur la Lune et la trouvera."

Les dieux conclurent: "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

Alors Brahma dit: "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.


HouHOu !

Encore une fois, nous pouvons rapprocher cette légende de la "parabole du stéréogramme".
En effet, que nous dit le texte?
Savoir où regarder (en soi) , comment regarder (profondément), avec patience (c'est bien caché !)...
Mais le retour à soi, l'attention juste et la perséverance sont bien difficiles à mettre en oeuvre pour nos esprits modernes toujours projetés vers l'extérieur, pressés et versatiles !...la "divinité" en l'homme est décidément bien cachée, et tout concours à ce qu'elle le reste encore pour un petit bout de temps....sauf pour vous bien évidement, lecteurs du blog du hibou ! ;)

Un autre point que j'aimerai souligner.
Selon cette légende, la "divinité" ne s'est pas cachée en UN endroit, mais en chacun...et si elle est en chacun (en chaque chose?) alors elle est partout..mais c'est d'abord en soi qu'il faut la trouver.
D'ailleurs comment pourrait il en être autrement?
Pour connaitre le gout de la pomme, il faut la croquer...expérimenter quelque chose en dehors de soi n'a pas de sens !

Un proverbe dit "Eprouver l'existence de Dieu avant de la prouver"...
Eprouver est du domaine de "l'en-soi", du sujet...du subjectif
Prouver est du domaine de l'objet,..de l'objectif....
on peut donc conclure que paradoxalement la meilleure preuve de l'existence du spirituel (de Dieu?) est de l'ordre du subjectif, et on se trompe quand on veut ramener ce débat dans l'ordre objectif, à l'extérieur.

La meilleure preuve que le stéréogramme proposé est une théière est du domaine subjectif; il sera bien difficile de prouver l'existence de la théière en essayant d'en tracer les contours !!!

Une fois que votre oeil (votre cerveau en fait) a vu la théière, le voilà prêt à déchiffrer n'importe quel stéréogramme que vous lui soumettrez.
Désormais, vous "savez voir".
De même, quand on s'ouvre à la mimension spirituelle "en soi", on la voit ensuite partout (tous les témoignages des mystiques à travers le temps témoignent de ce fait). Quiand on la trouve en soi, elle n'est plus cachée nulle part; c'est non seulement notre univers intérieur qui passe de la 2D à la 3D, mais c'est aussi l'univers au dehors.

Il y a un signe qui permet de distinguer celui qui a vu l'image stéréographique et celui qui croit l'avoir vu.
Le premier jubile en voyant l'image, son oeil s'éclaire, le ton de sa voit monte, il est "joyeux"..j'ai rarement vu une personne dire d'un ton monoton "ça y est, je vois la théière"....on est plutot dans le domaine du "AH !! Ca y est !! Je la vois !!! C'est une théière !!!"

C'est aussi à ce signe que l'on peut distinguer celui qui "voit" avec son oeil spirituel, la joie habite son coeur !

"Connais-toi toi-même et tu connaitras l'univers et les dieux"

Formule attribuée à Thalès (et oui, il a pondu des choses plus sympas que ses théorèmes !)

Cette formule vous parle-t-elle mieux désormais?
Si c'est le cas c'est que ma parabole du stéréogramme n'est pas trop mauvaise ;)

LeHibou

samedi 28 juin 2008

Video du jour: Comment c'est fait ?

Il y a des chances que vous ne vous soyez jamais posé la question....alors laissez-vous surprendre, tant par les questions posées que par les réponses apportées (sans parler des expressions québécoises !)



Vous pensez quand même pas que je vous ai mis tout ça sans d'abord faire ma petite sélection, non? M'enfin...vous me prenez pour qui ?!

La vidéo du jour: Ce qu'einstein ne savait pas encore

Si vous avez un peu de temps devant vous et que vous désirez approfondir vos connaissances des théories d'Einstein, alors je vous recommande très vivement la série de documentaires "Ce qu'Einstein ne savait pas encore". (3 parties que vous pourrez visionner en cliquant sur les vignettes ci-dessous)

Au programme: Espace-temps, théorie de la relativité, gravité et autres forces fondamentales...Vous passerez en revue les différents concepts de la théorie de la relativité mais vous irez encore plus loin, à la découverte de la toute récente et audacieuse théorie des cordes.....
Attention, vous ne verrez plus jamais le monde de la même façon !!!

jeudi 26 juin 2008

Résultats de l'expérience du stéréogramme à choix multiples

Par soucis de clarté, j'ai préféré vous livrer les résultats de cette superbe expérience à la suite du message original.

Rendez-vous donc sur le post du 19 juin pour la suite !

Bonne lecture

LeHibou

jeudi 19 juin 2008

L'expérience du jour: le stéréogramme à choix multiples



Aujourd'hui votre Hibou virtuel vous propose une expérience vraiment bouleversante !!!

Laissez-moi vous présenter......les STEREOGRAMMES !

Vous êtes nombreux à connaître ces fameuses images qui ne ressemblent à rien quand on les regarde normalement mais qui révèlent leur secret quand on prend la peine de les regarder un petit moment et d'une façon particulière....(pour les novices, voir la procédure au bas du post)

MAIS ! Car il y a un mais....ce stéréogramme est un stéréogramme d'un genre bien particulier, voici "le stéréogramme expérimental du Hibou" !

Qu'a donc de si particulier mon stéréogramme?
Et bien il est à choix multiples !!!
En effet, à l'aide d'un logiciel encore en version beta (expérimentale) que je me suis procuré, l'image contient plusieurs stéréogrammes...mais vous n'en verrez surement qu'un seul (2 maxi) pour chacun d'entre vous, et ceci en fonction de certains critères subjectifs que je ne dévoilerai qu'à la fin de l'expérience (et c'est là qu'on va se marrer..!)...

Bref, voici comment procéder...
Je vous invite à cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Ensuite, suivez les instructions données ci-dessous pour visionner le stéréogramme.
Une fois que vous aurez réussi à voir l'image en 3D, laissez un commentaire sur le blog en indiquant ce que vous avez vu.
Evidement, ne vous laissez pas influencer par les autres puisqu'il y a plusieurs stéréogrammes réunis sur la même image.
Tout l'intéret de l'expérience consistera à interpréter ce que vous aurez vu...pourquoi untel aura vu cette image là alors que tel autre aura sélectionné une image différente?
Il y a une grille d'interprétation que je vous fournirai quand je constaterai que le nombre de visites est stabilisé, et ce sera la fin de l'expérience.
J'en profiterai alors pour vous proposer une petite méditation d'ordre général sur le thème des stéréogrammes.

Quel programme !!!

Bon, pour les novices, voici la procédure à suivre pour mener à bien l'expérience:
Collez le nez à l'écran et regardez l'image. Vous voyez flou? Parfait, surtout ne changez rien et gardez cette "vision floue", c'est la clé de la réussite.
Eloignez peu à peu la tête de l'écran tout en gardant les yeux dans le vague, comme si vous regardiez à travers l'écran, au loin.
Reculez...encore....encore..doucement....et quand vous avez l'impression que "quelque chose se passe" sur l'image, ne bougez plus, attendez un peu, toujours le regard "flou"...ajustez la distance tete-écran...et si vous êtes persévérant(e), miracle !!! Une image en 3D apparait devant vos yeux !!!

Vite, notez le résultat dans les commentaires....vous n'avez plus qu'à patienter un peu pour le résultat du test...merci de votre participation !

HouHOu !!

MISE A JOUR DU VENDREDI 27 JUIN 2008 00h58

Attention, si vous n'avez pas encore fait l'expérience décrite ci-dessus et que vous souhaitez la faire, ne lisez pas ce qui suit !!!

Chers amis hibouphiles, voici venue l'heure tant attendue de la clé d'interprétation de l'expérience du stéréogramme à choix multiples...

Roulements de tambours.........

Voici:

Ce stéréogramme représente une théière très bien décrite par certains d'entre vous, et ne représente absolument rien d'autre.....le hibou a été très fourbe puisque le stéréogramme à choix multiples n'existe que dans son esprit tordu !

Oh je vous entends d'ici, cessez de ricaner, ou de raller, ou les deux ! ;)

Bienvenue dans le monde des expérimentation en psychologie, car c'est souvent ainsi que ça se passe: les participants croient réaliser une certaine expérience et en fait font l'objet d'une autre.

Soyez rassurés, vous n'avez pas fait tout ceci en vain; on va pouvoir méditer un peu sur la question.

J'ai parfois remarqué que les personnes qui n'arrivaient pas à voir véritablement les stéréogrammes pensaient voir tout un tas de choses....qui n'avaient pas grand chose à voir avec celui-ci....nous en avons quelques exemples dans les commentaires (....) mais j'ai aussi quelques témoignages dans ce sens par téléphone ou par mail (ils se reconnaitront !)

C'est un premier point intéressant: certains voient des choses, d'autres rien.
Face à l'inconnu, au flou et à une pré-stimulation de l'imagination, des choses émergent.
Le processus est intéressant en soi, mais le contenu l'est tout autant !
Pourquoi telle personne croit percevoir un bal, telle autre un hibou, telle autre un pêcheur? ou un ours, etc....?
J'ai noté que les animaux reviennent souvent....faut il y voir l'émergence de l' "animal totem" et de tout ce que cela peut représenter?
La question est ouverte...

Mais j'aime beaucoup tirer de cette expérience la leçon suivante:
Le psychisme humain est un peu comme le stéréogramme au départ...un peu flou, brouillon, sans véritable cohésion...agité....et il manque de profondeur, il est en 2D et ne semble pas cacher grand chose de plus.
Vous êtes mal dans votre peau? Un bon psy vous fera détailler votre stéréogramme intérieur en 2D et cherchera à faire parler vos visions de pêcheurs, de hibou, ou de bal masqué !

Mais c'est passer à côté de ce qu'est réellement le stéréogramme: une image dont le rendu est en 3D, et dont le contenu est non équivoque.
Il y a une image et pas 36. On la voit ou on la voit pas, un point c'est tout !

Dans le monde de la subjectivité du mental il y a une place pour l'interprétation "erronnée"....pas dans le monde de la "vision" !
On pourrait vous dire; "Toi tu vois une théière et moi un hibou, chacun sa vérité" mais force est de constater que ce raisonnement est faux...quand vous avez vu la théière vous avez bien VU qu'il n'y avait plus de place au doute; c'est bien ce qu'il fallait voir !

Vous vous sentez un peu honteux d'avoir vu une paire de pantoufles ou fier d'avoir pu détailler l'image 3D du stéréogramme ?....pourtant...la créativité n'appartient pas au monde des théière, mais bien à celui des chouettes !!
Il faut juste savoir où on se situe et éviter de prendre les chouettes pour des théières, elle n'aiment pas ça ;)

On pourra enfin rapprocher le travail de la vision stéréographique de la méditation.
Cette dernière est un procédé qui vise à vous faire percevoir la dimension spirituelle qui est en chacun d'entre nous mais nous échappe au quotidien.

Comme pour le stéréogramme, il faut faire preuve de bonne volonté (avoir envie de tenter l'expérience), de patience, de calme, de méthode, d'attention..en réunissant ces ingrédients il est possible que tout à coup, votre univers intérieur vous apparaisse totalement différent de ce que vous perceviez jusqu'à présent...que vous passiez de la 2D à la 3D !!

Alors le monde se divise en 3 catégories: ceux qui ont vu, ceux qui n'ont pas vu mais ont cru voir, et ceux qui n'ont pas tenté l'expérience mais ont entendu dire que.....et devinez lesquels se disputent pour savoir qui a raison !

Alors, à quelle catégorie appartenez-vous?

Au fait.....vous êtes certains qu'il s'agit bien d'une théière?.........pourtant, c'était pas une pipe ;)

HouHou !!!!!

lundi 16 juin 2008

Effectivement, ceci n'est pas une pipe !

Une présentation du symbole "Taiji"



TaiJi

En premier lieu, le symbole du Taiji nous révèle une loi fondamentale de la création.
Pourquoi une loi « fondamentale » ? Parce qu’on la retrouve à toutes les échelles du cosmos.
Cette loi est celle de la « polarité dynamique », de l’alternance.

Toute chose possède son contraire :
- le positif / le négatif
- le haut / le bas
- l’avant / l’arrière
- le futur / le passé
- le présent / l’éternité
- le masculin / le féminin
- le dehors / le dedans
- le chaud / le froid
- le dur / le mou
- la lumière / l’obscurité
- l’expiration / l’inspiration
- la contraction / le relâchement
- système nerveux orthosympathique / parasympathique
- l’extension / la flexion
- la naissance / la mort
……la liste est sans fin !

La pensée chinoise a synthétisé tout ceci dans la notion de Yin et de Yang.
Cette dernière est relative ; rien n’est Yin ou Yang « dans l’absolu » ; une chose peut être considérée comme Yin par rapport à une autre, et comme Yang en comparaison à une troisième.

Mais l’enseignement du symbole du TaiJi va plus loin.

Comme on peut le remarquer sur la figure, Yin et Yang ne sont pas simplement opposés, mais complémentaires.
Ils ne « luttent » pas l’un contre l’autre, ils ne sont pas étrangers l’un à l’autre. C’est la substance UNE qui se polarise.

Voilà le deuxième enseignement fondamental du TaiJi : derrière la dualité apparente des phénomènes se cache l’unité fondamentale.
La Vérité transcende et inclue les opposés, elle tend donc à échapper à la raison et ne peut être connue que par la contemplation, Wu Hsin.
C’est pourquoi cette vérité est révélée par un symbole s’offrant à la méditation.

Le troisième enseignement nous dit que « Les arbres ne poussent pas jusqu’au ciel ».
En effet, comme on peut le voir sur le symbole, un excès de Yin donne naissance au Yang et vice-versa. On peut même dire que pour que l’un surgisse il faut que l’autre l’ait nourrit secrètement.
Avant de paraître au grand jour, la vie se prépare dans l’obscurité.
Si vous voulez sauter vers le haut, il faut d’abord plier vos jambes et donc descendre vers le bas.
Si vous voulez jeter un objet loin devant vous, il vous faudra d’abord porter votre bras vers l’arrière.
Le silence est nécessaire au son car c’est lui qui le porte et le révèle.
Un muscle se contracte mieux si il a été préalablement étiré et vice-versa.

"Partout où tu vois une grande fin, sois sûr d’un grand commencement."

Sri Aurobindo, «Pensées et aphorismes »

C’est aussi en partant de ces principes que les taoistes nous disent qu’on peut cultiver sa mobilité en travaillant de manière statique, développer la force en s’exerçant en douceur et acquérir des réflexes vifs et rapides par un travail lent.

Voilà quelques exemples qui nous ont montré comment le Yin précède et suit le Yang, et comment le Yang précède et suit le Yin.
C’est ce mouvement d’alternance des opposés que nous révèle aussi la forme de spirale dextrogyre que possède le TaiJi.

Dernier point : si la structure « duelle » de la figure est évident, sa structure ternaire est plus rarement mise en avant. Nous sommes en effet en présence de trois facteurs : les 2 pôles et leur mouvement d’alternance dynamique.
Nous avons donc une révélation de la notion de « trinité » comme fondement de toute chose.



En thérapeutique traditionnelle la santé est fonction d’un équilibre correct entre les aspects Yin et Yang de la physiologie. Toute rupture de cette alternance harmonieuse, tout déséquilibre dans les « rapports de forces » se traduiront par des symptômes.
Nous sommes tous le théâtre de ruptures plus ou moins marquées de cet équilibre subtil : trop tendu ou trop relâché, trop dans l’expir ou dans l’inspir, trop penché en avant ou en arrière, trop « cérébral » ou trop « rêveur », droitier/gaucher, etc…

Tous ces déséquilibres donnent lieu à des systèmes de compensations qui finissent par se trouver dépassés, ouvrant ainsi la voie à la dysharmonie, terrain sur lequel pousse la maladie.

Permettre au corps de retrouver ses rythmes naturels, c’est le faire participer de nouveau pleinement à ces flux et reflux qui bercent aussi bien le macrocosme que notre microcosme ; c’est lui redonner la vie qui est la sienne.

LeHibou